Fondée il y a une vingtaine d’années, Framasoft a largement contribué à faire connaître le logiciel libre en France et dans la francophonie, d’abord par son annuaire du libre, mais aussi en mettant à disposition du public de nombreux services en ligne. Parmi les plus connus figurent Framadate, Framapad, Framaforms ou encore Framalist, autant d’outils pouvant remplacer des équivalents propriétaires et en particulier ceux des “GAFAM”. Mais au fil des ans, l’association a évolué, tant dans ses activités que dans son positionnement politique, restreignant – et fermant même – l’accès à certains services pour renforcer son travail de sensibilisation et se tourner vers l’éducation populaire.

Comment une association, qui se revendiquait initialement apartisane, a‑t-elle progressivement pris conscience de la dimension politique de son action ? Et pourquoi le choix de l’éducation populaire s’est il imposé ? Pendant cette rencontre, Frédéric Urbain reviendra sur ce cheminement, puis la parole sera ensuite donnée à la salle pour engager une discussion collective.

Chaque 2e lundi du mois, ces tables rondes de réflexion et d’action critiques sur le numérique au DK, se proposent d’aborder des sujets en lien avec le numérique (par exemple, sur les algorithmes, le capitalisme de surveillance, les impacts écologiques, etc.) et d’explorer des manières de faire alternatives (découverte d’outils libres et éthiques, dégooglisation de smartphones, protection des communications, etc.)

Ces tables ronds sont organisées par le partenaire de Constant Tactic.

Crédit Image : David Revoy (CC BY 4.0)